Je suis récemment tombé sur un article de Andy Wooler (Hitachi Data Systems) qui (en bref) mettait en avant la nécessité du LMS de se faire oublier en tant que tel. Quand on y pense, il est vrai que les collaborateurs n’ont pas besoin de LMS mais d’acquérir des connaissances et compétences.

Ceci a immédiatement fait écho aux nombreux témoignages d’entreprises et d’organisations ayant mis en place des LMS dans les dernières années (y compris des LMS de nouvelle génération) et dont le niveau de fréquentation est jugé (au mieux) insuffisant et ce malgré les efforts faits en contenus, communication et en animation….

Les LMS ont tendance à convenir aux concepteurs et aux gestionnaires de l’apprentissage, mais ne sont pas suffisamment adaptés à l’apprenant lui-même qui les trouvent souvent insuffisamment connectés à leur travail ; voire tout simplement hors de propos quand ils sont trop concentrés sur des formations obligatoires ou des contenus génériques achetés sur étagères.

Dans une course aux fonctionnalités, la plupart des LMS sont souvent très articulés autour des besoins des responsables de formation en matière de création de contenus, de pilotage et de cartographie des compétences. La nécessité de mesurer un ROI ou de fournir “le” reporting nécessaire aux obligations de formation et des organismes financeurs a aussi pris bien trop souvent le pas sur les besoins réels des collaborateurs “métiers” et de leurs managers.

Reporting et gestion sont des caractéristiques importantes, mais elles sont bien loin des préoccupations de l’apprenant moderne qui a peu de temps et qui a faim de connaissances immédiates. Bien loin du manager “Métier” qui veut limiter les formations trop longues et faire monter rapidement en compétence ses équipes pour accompagner la transformation de l’entreprise.

Faire moins de Managing System et plus de Learning.

Nous savons tous qu’un bon apprentissage est un processus complexe. Mais avec toutes les nouvelles technologies et l’avènement des médias sociaux, les apprenants s’attendent d’abord avoir des réponses rapides et opérationnelles.
Ils veulent aussi que leur apprentissage soit personnalisé et permette la collaboration avec d’autres personnes partageant les mêmes préoccupations afin de pouvoir échanger.

Ils veulent aussi apprendre en se déplaçant sur leurs appareils mobiles et être libérés de la salle de classe si celles-ci n’apporte pas une réelle interaction avec le formateur et les autres apprenants.

Enfin, ils sont aussi de plus en plus prêts à partager leurs savoir-faire à condition d’être reconnu pour cela, comme ils le font sur les réseaux sociaux. En ce sens ils sont aussi sachants qu’apprenants.

L’apprenant et son Métier au centre !

Deux approches complémentaires peuvent être utilisées pour résoudre cette équation et replacer l’apprenant au centre.

1. La première consiste à intégrer les modules et parcours de formations directement dans l’environnement de travail des collaborateurs.
De plus en plus d’entreprises et d’organisme mettent en place des intranets collaboratifs (Digital workplace) qui permettent aux collaborateurs de disposer d’un environnement de travail centré sur leur propre Métier. Dés lors, quoi de plus naturel que d’y positionner des capsules de formations directement liés à ces métiers ?
C’est ce que permet 1day1learn de par son intégration native avec Jalios, un des leaders de la digital workplace. Dans ces espaces Métiers, les collaborateurs y partagent des documents de référence, des documents de travail, des forums de discussion, des FAQ, des meilleures pratiques et vont y trouver aussi des modules et parcours de formations propres à leur Métier.

Pour des collaborateurs sur le terrain, ceci peut être complété par la mise en place de QR code sur des équipements, des produits ou des documents qui pointeront sur les modules de formation correspondants. Certains pourront dire qu’il ne s’agit pas vraiment de formation mais d’information, mais du point de vue de l’apprenant ce débat est stérile. Il avait besoin de connaissances et on les lui a rendus accessibles !

Ainsi positionnés au plus près de l’environnement métier, la création de parcours individualisé entre le collaborateur et le responsable de formation devient alors tout à fait possible puisque les éléments métiers (procédures, documents, FAQ, etc.) y sont référencés et à disposition. Imaginer de faire cela avec un LMS classique nécessiterait de migrer les documents métiers dans le LMS et les risques d’obsolescences avec! Forget it!

Dans cette approche, il est clair qu’en intégrant le learning dans les usages courants, le LMS disparait derrière les besoins de l’apprenant.

2. La seconde consiste à rendre l’ensemble beaucoup plus social afin d’éviter les écueils de l’apprentissage en ligne isolé. Dès lors qu’il s’agit de contenus plus connectés à l’environnement de travail quotidien, le collaborateur veut pouvoir interagir avec les autres personnes de son métier qui ont suivi un contenu ou qui sont en train de le faire afin de compléter son apprentissage grâce à ses alter ego.
Il est reconnu que c’est en interagissant avec d’autres qu’on apprend le mieux et qu’on accroît sa motivation et c’est donc l’aspect social qui véhicule le mieux l’apprentissage.
Là encore le LMS disparait derrière les besoins de l’apprenant d’humaniser son apprentissage.

Objectif : Learning on the job.

1day1learn s’est clairement engagé dans cette approche ou le LMS s’efface au profit d’un Social Learning intégré dans les usages de travail de l’apprenant et ceci sans que les possibilités de pilotage ne disparaissent pour les responsables.
Une approche dans laquelle les responsables de formation peuvent facilement publier des nouveaux modules dans l’environnement “Métier’ des apprenants. Un environnement dans lequel tout expert ou collaborateur peut aussi cocréer et partager ses savoirs avec ses pairs, enrichissant le catalogue “métier” de contenus plus proches des besoins des participants à cet espace.
Une approche dans laquelle les apprenants ont un accès direct à des contenus puisque c’est le learning qui vient à eux et où ils peuvent interagir et partager sans s’occuper d’interfaces complexes ou de processus d’accès et de publication rigidifiés.

Pour 1day1learn c’est cela un LMS invisible !

Et vous, de quel Learning vos collaborateurs ont-ils besoin ?

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A l’occasion du Digital Days Formation nous vous proposons une web conférence sur le renforcement de la formation professionnelle.

Venez découvrir :

  • Comment faire du collaborateur un acteur de sa propre formation
  • Comment offrir un contexte pédagogique plus connecté à l’environnement de travail qui favorise l’engagement et l’efficacité opérationnelle.
  • Comment des espaces de formation orientés “Métiers” permettent de capitaliser sur les connaissances des collaborateurs en facilitant le partage de leurs savoirs et des interactions de qualité.

Pour s’inscire c’est par ici

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La réforme de la formation professionnelle et la mise en place de normes de qualité via le référencement Datadock des organismes de formation a renforcé le rôle de l’évaluation dans les actions de formation. Pas moins de 6 indicateurs sur 21 y font référence, tant du point de vue de l’utilité pour le collaborateur que du processus pour l’organisme.
Mais quelles sont les grands types d’évaluation à inclure dans une action de formation ? Quelle est leur utilité et en quoi le digital learning favorise-t-il leur utilisation.

L’évaluation amont : elle permet de situer le niveau et les prérequis des collaborateurs afin de les réorienter éventuellement vers des formations plus adaptées, mais surtout de personnaliser le la formation en fonction des besoins réels. Son utilité n’a jamais été contestée mais son impact était limité avant que le digital learning ne permette une meilleure individualisation au travers des parcours.

L’évaluation formative ou apprenante : elle intervient en cours de formation et prend tout son sens dans le cadre de parcours dont tout ou partie sont faites en digital. Il s’agit de mesurer la progression des acquis en cours de parcours. La formatrice pourra ainsi adapter son dispositif en y incluant des nouvelles activités et modules. Les évaluations formatives, souvent négligées, sont désormais très accessibles grâce digital learning, que ce soit en présentiel ou à distance. Elles sont même souvent devenues des outils d’animation d’une formation et suscitent un meilleur engagement des collaborateurs et collaboratrices.

L’évaluation sommative : c’est un peu comme un Quiz de fin de parcours de formation. Elle permet de confirmer les acquis afin de vérifier que le collaborateur a bien atteint les objectifs fixés par la formation. Si la formation donne lieu a la délivrance d’un diplôme, on l’appelle aussi évaluation certificative. La création de quiz de fin de parcours est un incontournable de tout dispositif de digital learning et permet de valider l’acquisition des connaissances, compétences et savoir-faire.

L’évaluation à chaud : bien connue de tous, c’est un peu le “minimum syndical”.  Au-delà des questions liées à l’organisation, elle permet de mesurer le degré de pertinence de la formation par rapport aux attentes des collaborateurs et d’évaluer le programme lui-même par rapport aux objectifs annoncés. Le digital learning permet d’automatiser leur utilisation, et même de lier la validation d’un parcours à la remise de ses réponses par le collaborateur. On évite ainsi le manque de feed-back, point faible de nombreux dispositifs.

L’évaluation à froid : elle s’organise entre 2 et 3 mois après la formation. La collaboratrice est dans son quotidien de travail et il est temps de savoir si elle a pu mettre en application ce qu’ell a appris lors de sa formation et si on constate des améliorations ! Cette évaluation ne vise donc pas uniquement les collaborateurs mais aussi  leur N+1. Elle permettra d’envisager des compléments de formation pour le stagiaire mais peut avoir aussi un impact fort sur la formation elle-même afin de la rendre plus pertinente. La encore tout parcours de digital learning peut inclure cette étape afin de s’assurer que l’action aura bien lieu et ne sombrera pas dans l’oubli….

Au-delà de cela, d’autres évaluations font partie du contexte de la formation :

– Le fameux ROI c’est-à-dire le rapport entre le cout de la formation et ses effets économiques.. Et son évolution vers le ROE pour return on expectations, J’y reviendrais dans un prochain post.
l’évaluation du système de “production” des formations, c’est-à-dire l’efficacité avec laquelle le service formation conduit ses projets pour livrer des formations de qualité, dans les délais et dans les coûts.  On sait que la synchronisation des actions de formation avec les besoins de montée en compétence des métiers joue un rôle crucial pour toute entreprise ou organisme. C’est bien souvent la clé de leur programme de transformation numérique.
Il est donc impératif pour tout service de formation, même s’il sous-traite ses réalisations, d’évaluer et d’améliorer régulièrement ses performances de travail en mode projet. Une solution comme 1day1learn propose des espaces collaboratifs dédiés aux équipes formation afin de les aider au quotidien dans cet objectif. Voir le post https://1day1learn.com/espaces-collaboratifs-et-projets-dedies-aux-equipes-formation/

Un autre petit rappel pour conclure : “L’action de formation se définit comme un processus pédagogique permettant l’atteinte d’un objectif professionnel. Elle fait l’objet de modalités d’apprentissage identifiées pouvant comprendre des séquences de positionnement pédagogique, de formation et d’accompagnement de la personne qui suit l’action, dont les acquis sont évalués. Elle peut être réalisée en tout ou partie à distance. Elle peut être réalisée en situation de travail. »”

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Au-delà des retours d’expérience de nos clients, ce blog se nourrit aussi des multiples contacts avec des entreprises qui sont intéressées par notre solution, chacune venant avec sa vision, ses besoins, les attentes de ses collaborateurs, ses contenus, etc.
L’une d’elle nous a récemment approché avec un besoin centré sur la gestion des connaissances. Il s’agissait de fournir une plateforme permettant à divers services de l’entreprise de mieux partager l’existant et de faciliter le partage de nouveaux savoirs et connaissances; le tout dans un environnement de nature industrielle.
La gestion des connaissances dans sa promesse informatique existe depuis plus de 30 ans. J’ai moi-même mis en place et animé de nombreuses bases Lotus Notes dans une entreprise internationale afin de capitaliser sur divers processus marketing et commerciaux. Au mieux, le succès a été mitigé et en simplifiant, ce n’était ni agréable à utiliser pour celui qui les géraient et les alimentaient, ni pour celui qui y cherchait un contenu pour le consulter.

Par ailleurs, la propension à partager ses connaissances de manière spontanée était loin d’être acquise…. et mes meilleurs succès ont d’ailleurs été dus à une approche par challenge “gonflée” aux bons d’achats Amazon! Pas de quoi être fier…

Une solution comme 1day1learn permet de redessiner totalement les contours de plateformes axées sur la gestion des connaissances en tirant partie de ce qu’apporte le Digital Learning.

Citons en quelques-caractéristiques qui vont jouer fortement sur l’engagement des collaborateurs dans leurs rôles de contributeur comme de consommateur :

  1. La facilité pour tout un chacun de créer une capsule de savoir/connaisssances grâce à des outils de partage ou de création intuitifs, “zéro formation”.
  2. La capacité à encapsuler tout type de contenus (pdf, vidéo, PPT, etc.) dans un contenant qui sera enrichi de méta-données afin d’être facilement localisé et donc utilisé. Ceci en alternative à un word sur un répertoire partagé vite oublié, parfois même par son propre auteur !
  3. La possibilité de contribuer de manière sure, c’est-à-dire dans une communauté “Métier” dont les attentes sont mieux connues, ou via un workflow de validation et d’enrichissement
  4. La capacité à assembler ces capsules de connaissances dans des parcours porteurs de sens, au-delà des classifications thématiques, ceci afin d’offrir un meilleur contexte à la mise en pratique des connaissances.
  5. Les fonctions d’interactions entre collaborateurs via les votes, les commentaires, les recommandations, les forums privés, la recherche d’experts, etc.
  6. La capacité à animer facilement la plateforme afin de mettre en avant de nouveaux contenus, des news, des activités, etc.

En reprenant les recettes qui font le succès des plateformes de digital learning de nouvelle génération, vous pouvez désormais générer un véritable engagement des utilisateurs pour la gestion des connaissances;  et faire de votre entreprise une entreprise vraiment apprenante.

Sans oublier que les Savoirs ainsi disponibles pourront être utilisés dans le cadre d’objectifs de formation classiques pour intégrer de nouveaux arrivants ou faire monter en compétences des collaborateurs……

Car la liaison entre connaissances, compétences, savoir-faire et formation est EVIDENTE !

La question est donc : pourquoi vous faudrait-il deux plateformes pour

  • Valoriser le capital humain de votre entreprise
  • Capturer et pérenniser vos savoir-faire internes
  • Ancrer l’apprentissage dans le travail quotidien de vos collaborateurs
  • Construire une offre de formation digitale ou présentielle plus pertinente parce qu’alimentée par les “Métiers”
  • Et assurer un meilleur engagement dans la durée de vos collaborateurs.

Merci à ce (futur ?) client pour m’avoir donné matière à cet article car ce qui était évident pour moi ne l’était pas du tout pour lui.  I love this job !

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Découvrez Digibusiness+, un parcours de formation à la prospection digitale, spécialement conçu pour les forces commerciales par notre partenaire Baseelic, sur la plateforme 1Day1learn.

Découvrez ici la vidéo de présentation du parcours.

Screen-video-1 1Day1Learn en action avec Digibusiness+

Inscrivez vous au webinaire  du 24 mai de 17:30 à 18:30.

Une approche innovante de la formation de la force commerciale qui tire parti des forces de notre plateforme.

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A l’heure du digital learning, les LMS offrent souvent trop peu de choses aux équipes formation pour les aider dans leurs projets de production de nouveaux modules et parcours.
Pourtant la digitalisation des formations et les possibilités offertes par des outils auteurs de toute nature impliquent de profonds changements dans le mode de travail des équipes et de nouvelles exigences.
Le collaboratif fait partie de l’ADN de la solution 1Day1Learn est c’est naturellement qu’au-delà de nos fonctions de LMS, nous proposons désormais des environnements de travail collaboratif focalisés sur les besoins des équipes projets.
En se basant sur l’écoute de nos clients et de multiples entreprises et organismes, nous avons imaginé deux espaces :

  1. Un espace baptisé Centre de Ressources focalisé sur le Partage de ressources pédagogiques.
    Cet espace est accessible aux membres en contribution ou simple participation. Il offre les services suivants :
  • Dans la partie Documents les ressources partagées sont classées en catégories configurables telles que les activités, méthodes et ressources pédagogiques, les modèles de documents Projets ou encore les questionnaires standards d’évaluation, etc.
  • Un forum de conversation permet aux différents membres de demander de l’aide pour des questions liées à leur projet ou bien de proposer de nouvelles contributions
  • Un espace de veille permet de publier des nouvelles liées à l’activité de formation : nouvelles dispositions, nouveaux outils, etc.
  • L’espace permet met aussi de mettre à disposition des capsules de formation dédiées pour aider les équipes pédagogiques à la création de formations sur les aspects méthodologiques, pédagogiques ou outils auteurs.

Ce Centre de Ressources est destiné à être alimenté par les meilleures pratiques et retour d’expérience des projets via des fonctions de partage et de diffusion intégrée.

 

Centre-de-Ressources Digital Learning ? Enfin des Espaces Collaboratifs dédiés aux Equipes Formation

 

  1. Au-delà de cet espace de partage de référentiels et de bonnes pratiques, nous proposons aussi en standard des Espaces Projets qui permettent aux équipes de gagner en productivité et en interactions avec le Métier pour mieux coller aux besoins des publics ciblés et produire des formations de manière plus agile:
  • Gestion des documents projets avec versioning suivant une arborescence standard paramétrable : cahier des charges, synopsis, storyboards, ressources multimédias de réalisation, validation, etc.
  • Gestion de projets en mode Kanban avec liens sur les documents et alertes liées aux allocations de tâches et. Des modèles de projets peuvent être conçus suivant la complexité de la formation à réaliser
  • Blog actualité projet et partage de conversations pour poser une question ou proposer une idée
  • Workflow de validation des livrables projets, notamment pour optimiser les interactions avec le Métier.
  • Environnement de prototypage des modules et parcours pour gagner en agilité lors du développement, puis pour tester avant de diffuser.
  • Gestion des membres et des groupes de l’espace collaboratif : animateur, contributeurs, invités.

 

 

 

Les Métiers de la formation sont en profonde mutation et l’arrivée en force du numérique modifie les exigences et pratiques possibles : plus de méthode et de mutualisation dans la conception des contenus, plus de variété dans les formats, les outils, les supports et les stratégies pédagogiques utilisés, plus de modularité, plus de complexité à trouver les bons leviers de motivation, plus d’agilité grâce au prototypage, plus de rapidité, plus d’auteurs possibles avec les contenus générés par les utilisateurs. Autant d’opportunité que de questionnement pour les équipes.

Ces espaces, conçus pour les équipes de formation et adaptables par les équipes elles-mêmes permettront d’accompagner au plus près cette mutation et même de faire évoluer la perception du métier par le management comme par les opérationnels.

 

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Venez découvrir ce qu’apporte un LMS nativement Collaboratif et Social !

Les point clés de ce Webinar :

  • Comment offrir un contexte pédagogique plus connecté à l’environnement de travail qui favorise l’engagement et efficacité ?
  • Comment des espaces dédiés aux équipes formations font gagner en agilité grâce à la mutualisation des ressources et aux pratiques de travail collaboratives ?
  • Comment ces espaces permettent de capitaliser sur les connaissances des collaborateurs en facilitant le partage de leurs savoirs et les interactions ?

Un webinar animé par Eric GABAS, Solution Manager chez 1Day1Learn et spécialiste des solutions digitales collaboratives sur les axes innovations, R&D et marketing.

Inscrivez vous

 

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Contrairement à ce qu’on a tendance à penser, le Social Learning n’est pas une révolution dans l’amélioration de la formation et de l’acquisition des connaissances. Ce qui a néanmoins changé est lié à la rencontre entre deux tendances fortes qui le rendent aujourd’hui tout à fait accessible :

  • Des outils de partage de connaissances de plus en plus matures et intégrés à l’environnement de travail
  • Un besoin naturel pour les nouvelles générations de collaborateurs de partager leurs savoirs avec une communauté, que celle-ci soit physique ou virtuellement accessible et d’être reconnu pour cela.

Pour la plupart d’entre nous, les principes d’informations librement accessibles et partagées font partie de notre ADN et nous attendons donc de l’interne qu’il nous offre le même type d’outils et de modalités que dans notre vie externe. Le Social Learning répond clairement à ces attentes.

Dans le Social Learning, l’apprentissage ne se fait plus dans une logique seulement descendante, des formateurs vers les apprenants, mais dans une logique plus horizontale et collaboratives dans laquelle les collaborateurs entrent en interactions entre eux, avec les formateurs et avec des experts. Dans cette logique, il n’y a plus d’apprenants et de sachants car tout le monde est considéré comme un sachant en puissance et encouragé à partager ses “savoirs”.

Dans les outils LMS de nouvelle génération équipés nativement de fonctions Sociales, les modules et capsules de formation sont positionnés dans des espaces collaboratifs Métiers afin de proposer un contexte pédagogique plus connecté à l’environnement de travail que dans un portail e-learning général. L’apprentissage se fait ainsi de de manière régulière dans le cadre du travail quotidien, ce que les anglo-saxons appellent “learning on the job“.
Face à une nouvelle action à réaliser, un collaborateur membre d’un tel espace pourra rechercher les éléments de formation les plus adaptés, mais aussi les documents de référence, voire identifier les experts capables de lui apporter des réponses.

Il existe beaucoup de questionnements liés à l’efficacité du Social Learning et sur la qualité des informations ainsi échangées:

  • Pour commencer, le Social Learning ne vient pas remplacer les formations en présentiel ou même toutes les formations en e-learning. Il vient juste les compléter en offrant des interactions plus porteuses de sens car focalisées autour des besoins des participants sur chaque contenu et au moment où ils en ont besoin.
  • Ensuite il est bon de rappeler une fois de plus les enseignements du modèle 70:20:10 qui a largement démontré que nous apprenons de manière beaucoup plus efficace au travers des interactions sociales et lors de nos pratiques et expériences quotidiennes. (On peut toujours discuter les chiffres mais honnêtement, difficile d’en douter !)
  • Pour finir, il est tout à fait possible de se focaliser sur l’échange de savoir-faire de qualité. Tout d’abord en fournissant des recommandations pour guider le collaborateur dans la création de ses contenus. Ensuite en lui permettant de collaborer autour de la création de contenus de manière informelle avec ses pairs ; et finalement, si c’est nécessaire, de manière plus formelle via un workflow qui dirige le savoir partagé vers un formateur et ou un expert et/ou des pairs capable d’aider le collaborateur à le finaliser. Dans ce cas la bienveillance doit être de mise, sous réserve d’entraîner l’échec de la démarche.

Mais si, au bout du compte, le bénéfice le plus important du Social Learning n’était pas l’engagement qu’il génère auprès des collaborateurs dans leurs efforts d’apprentissage ? Car nous le savons tous, c’est LE pré-requis absolu du succès de tout programme de formation, et ce, qu’il soit digital ou pas.

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Lors des mes fréquentes présentations de la plateforme 1Day1Learn il m’arrive souvent d’avoir la réaction suivante : Cela a l’air facile à utiliser, mais le problème c’est que nous n’avons pas beaucoup de contenus à mettre en ligne. Nous faisons essentiellement du présentiel……
Si vous vous reconnaissez dans cette situation alors que le E-learning existe depuis le début des années 2000, il est probable que vous avez sous-estimé votre capacité à passer au Digital Learning et que vous vous posez trop de questions avant de vous lancer.

En me basant sur les retours d’expérience des 12 derniers mois, je vous propose quelques recommandations très pragmatiques.
Ce premier billet se focalisera sur la construction initiale de votre catalogue, et mon prochain billet sur son alimentation future :

  1. Focalisez-vous sur les populations qui sont les plus demandeuses ou pour lesquelles il y a une nécessité business à fort enjeu. Exemple : les commerciaux, les nouveaux entrants, les managers. Ne cherchez pas à couvrir tout le monde dès le départ !
  2. Identifiez les sujets “chauds” pour votre entreprise/organisme. Exemple : nouvelle gamme de produits, nouveau parcours client, etc… Votre action sera alignée avec la stratégie d’entreprise et vous obtiendrez un meilleur support interne.
  3. Utilisez l’existant : avec la digitalisation, tout document peut être mis en scène dans le cadre d’un objectif d’apprentissage et assemblé dans un parcours. Exemple un PowerPoint que vous couperez en plusieurs parties, une vidéo qui est sur YouTube, un pdf d’une fiche produit, un tutoriel. Demandez aux équipes opérationnelles de vous fournir ces contenus sources (voir points précédents).
  4. Socialisez vos présentiels : vous pouvez ainsi exposer votre offre de présentiels afin de la rendre plus visible et de permettre aux participants de s’y inscrire et de partager convocation, commentaires et supports de formations. Exemple : les formations pour les nouvelles offres ou les plus demandées.
  5. Mettez à profit des sources externes libres d’utilisation : Exemples: Vidéos Youtube ou Viméos, pdf, pages web de contenus, etc.
  6. Construisez des micro-learning en utilisant nos outils internes (Tutoriel, Quiz, Pages web) ou externes (ThingLink, Explee, etc.). Exemple une image annotée avec ThingLink au lieu de faire un PowerPoint ou un Quiz à vocation pédagogique plutôt qu’un texte à lire.
  7. Digitalisez partiellement vos présentiels les plus importants, au moins en partie afin d’aller vers le Blended Learning
  8. Enfin pensez à digitaliser les formations aux systèmes d’information internes. Les supports existent déjà en pdf ou en PowerPoint, pour la plupart sous la forme de guide (au mieux disponibles via l’Intranet) : Exemples: Comment saisir une commande client, comment faire face à une réclamation client, comment saisir une demande d’achat, etc…Vous pourrez en convertir certains en tutoriels avec notre outil intégré ou avec ScreenCast-O-Matic.

Voilà quelques-unes de mes meilleures pistes pour vous aider à créer rapidement des cours et parcours en e-learning qui seront valorisés en interne.

J’espère vous avoir convaincu que vous êtes probablement plus prêt à passer au Digital Learning que vous ne le pensiez.

Le prochain billet se focalisera sur les bonnes pratiques pour alimenter régulièrement votre catalogue après cette première étape.

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